
La petite histoire du nom Zenflo
Le choix du nom du magazine a fait l’objet de nombreuses consultations. Et je remercie toutes celles et ceux qui m’ont aidée à choisir, pour le meilleur. Le nom zenflow, zenflo me revenait sans cesse. J’étais pourtant mal à l’aise d’y faire une allusion directe à mon prénom. Comment trancher?
Des consultations bien avisées
Mon ami Jo Lanoë, mentor informel, m’a conseillée de mettre ma touche personnelle dans le nom du magazine. À l’ère du story telling et de la personnalisation, cela était très tendance pour lui.
Je crois que ce qui me mettait mal à l’aise était justement la référence à moi : est-ce que cela allait trop sonner égocentré? Pourtant combien d’entreprises portent le nom de leur fondateur, et de façon encore plus manifeste? Est-ce que je me posais une question purement féminine, mon intuition première paralysée par un bon gros sentiment d’imposteur?
Choix définitif de Zenflo…
C’est lorsque j’ai consulté l’esprit créatif d’Annie, celle qui allait devenir la graphiste du magazine, que la pression que je me mettais est retombée. Elle voyait l’allusion à mon prénom, oui, et alors? Il est beau et il signifie, pour elle, le flux infini de l’énergie. Symbole qu’elle a d’ailleurs magnifiquement illustré en l’intégrant dans l’image de marque de Zenflo.

Zen signifie «concentration, méditation», et symbolise pour moi la recherche de l’équilibre. Et flo ou flow représente le flux d’énergie qui m’anime et l’amour des rivières fraîches dans lesquelles je plonge allègrement. Enfin le flow et les flots, ce sont aussi les bienfaits de la thalassothérapie que je voulais proposer dans nos séjours de ressourcement. Tout faisait sens. Tout cadrait avec ma vision initiale. Alors avant de me remettre à douter, je me suis empressée d’enregistrer la marque, moins par crainte qu’on me pique l’idée que pour ne plus avoir la possibilité de faire demi-tour.
Quand j’ai fait la connaissance d’Eva, qui allait devenir mon associée, elle a adopté ce nom sans remise en question, y voyant «plus large» que le zen accolé à mon prénom. Autre soulagement et caresse dans le sens du poil de mon égo.
Et puis, en recherchant l’étymologie latine de Flo pour écrire ce billet, je suis retombée sur ce message de mon amie Sandra, et je ne peux m’empêcher de le partager tellement il est empreint de poésie et de fantaisie.
Clin d’œil à une amie visionnaire
Sandra Corriveau, une grande âme rencontrée en janvier 2019, a vu dans Zenflo plusieurs significations inspirantes. Elle me connaissait à peine et c’est comme si elle avait résumé en quelques phrases les principales facettes de ma personnalité en plus de mon aspiration à créer ce magazine.
Je retranscris ici son message dans son intégralité:
«Oh, j’aime bien l’idée du ZenFlo en lien avec ton nom. Cela donne envie de jouer avec les mots.
Cela ouvre à ZenFloraisons quand tu as des idées plein la tête, ZenFlottante quand tu explores de gauche à droite, ZenFlou quand tu esquisses une piste qui suggère plein de questions sans donner de réponses…
Et voici ce que j’ai trouvé :

Dans cette définition de Flo, j’aime bien la consonance avec le souffle qui fait résonner la flûte et chanter la trompette, qui lance des flammes au besoin, et fait fondre les métaux, et surtout, qui «lance de grands mots».
N’est-ce pas là un nom bien choisi pour qui veut employer ses mots pour toucher les cœurs, pour les faire chanter, aviver les flammes et faire fondre les frontières?
Et qu’en prime cela permette de frapper de l’argent me semble un bon augure pour engendrer une belle rentabilité!
J’opte donc pour ZenFlo, avec une majuscule à la lettre F.
Et aime beaucoup que cela reflète ton nom en même temps.
Bravo pour cette belle astuce du langage!
En espérant que cette réponse, peut-être un peu farfelue mais la plus vraie que je puisse te faire, saura t’éclairer ou t’inspirer.»
– Sandra Corriveau (Kirinjot)
Le mot de la fin
Finalement, sans le savoir, Sandra me réconciliait subtilement avec cet égo malmené en me disant textuellement que c’est le langage qui avait trouvé cette astuce, pas moi. 😉
Merci infiniment à tous ces précieux consultants, ceux que j’ai cités comme les anonymes.
Florence, cofondatrice